Même si l’Islande n’est pas un très grand pays, les distances entre les villes et les principaux sites touristiques sont longues. S’il n’y a pas de trains en Islande, les infrastructures de transport sont très bonnes et permettent de se déplacer en toute sécurité en voiture, en bus, en avion ou en ferry.
En voiture
L’Islande a un réseau routier relativement bien développé et entretenu, compte tenu du faible nombre d’habitants et des conditions météorologiques difficiles. La route circulaire n°1 est la route principale, entièrement bitumée, faisant le tour de l’île en environ 1000km en longeant plus ou moins les côtes. Elle est augmentée d’un réseau de routes secondaires dont environ 4000km sont bitumées, et d’environ 7000km de routes de gravier et de pistes dans des états variables.
Les vitesses limite sont les suivantes :
- Sur route bitumée : 90km/h ;
- Sur route de graviers, pistes et dans les tunnels : 80km/h ;
- En agglomération : 50km/h.
Seules des pistes avec parfois plusieurs passages à gué permettent d’accéder aux plateaux du centre. Les routes marquées « F » sont les pistes les plus dangereuses et il est interdit d’y circuler en voiture de ville. Même en 4X4 il faut y être prudent et traverser les gués seulement lorsqu’une autre voiture vous suit. Sachez que les assurances ne couvrent généralement pas les dégâts dus aux traversées de rivières et qu’il est strictement interdit de rouler en-dehors des routes ou des pistes pour ne pas endommager l’environnement.
Afin de préparer au mieux vos excursions, vous pouvez vous renseigner sur l’état des pistes en temps réel en contactant l’administration publique des routes (www.road.is), sachant que lors d’inondations importantes ou de risques de tempête, les routes peuvent être fermées à la circulation.
Des stations service sont dispersées tout le long de la route n°1 et des routes secondaires. Il n’y a en revanche qu’une seule station service dans les hauts plateaux, à Hveravellir, et peu de stations sur les routes isolées – prévoyez donc des réserves en fonction.
En bus
Il est possible de se déplacer en bus en Islande, même si cela ne revient pas toujours moins cher que de louer une voiture, surtout en partant à plusieurs, et que cela limite fortement les possibilités de visite.
Les réseaux de bus desservent bien les grands axes mais sont rares voire inexistants sur les axes plus isolés, et les horaires de passage peuvent être difficiles à trouver. Sur les axes isolés, le moyen le plus fiable de se renseigner est auprès des stations service qui servent la plupart du temps d’arrêt d’autobus.
Straeto est la principale compagnie de bus publics en Islande. Elle dessert la plupart des grandes villes situées sur la route n°1, mais n’assure pas de liaisons à l’est entre Höfn et Egilsstaðir. Elle n’assure également aucun service dans les Westfjords, qui ont leur propre réseau de bus. Les horaires et fréquences de passage changent en fonction des saisons et de l’isolement de l’axe desservi. Les tarifs sont calculés en fonction de la distance parcourue (1 ticket de 350 ISK pour 50 km parcourus), et, s’il est possible d’acheter son ticket directement dans le bus, il faut avoir la monnaie ou payer par carte car les conducteurs ne sont pas autorisés à faire le change. Il est possible de charger un vélo en payant un supplément. A noter que Straeto gère également les services de bus urbains dans la région de Reykjavik.
Plusieurs compagnies privées proposent des trajets en bus sur des itinéraires touristiques. Les excursions incluent généralement un guide audio donnant des informations sur la région visitée, ainsi que des temps de visite aménagés sur les principaux sites. Les tarifs sont généralement plus élevés que ceux de Straeto, et, si les possibilités d’itinéraires sont nombreuses pendant l’été, elles diminuent considérablement entre octobre et mai. Ces mêmes compagnies gèrent les lignes desservant le Lagon Bleu et l’aéroport de Keflavik.
En avion
L’Islande dispose d’une centaine de petits aérodromes répartis sur tout le territoire et permettant d’accueillir de petits avions privés.
Une dizaine de villes de province disposent de leur aéroport et sont desservies régulièrement par des vols commerciaux internes opérés par Icelandair, Eagle Air ou Arctic Air, à partir de 50€ l’aller. Les villes desservies incluent Akureyri (nord), Grímsey (nord), Ísafjörður (Westfjords), Selfoss (sud), Egilsstaðir (est), les îles Vestmann (sud) ou encore Höfn (sud).
Cette solution est utilisée régulièrement par les Islandais et peut être intéressante pour se rendre rapidement à un point éloigné du pays, notamment en hiver.
En ferry
Plusieurs liaisons peuvent être faites en ferry, avec ou sans véhicule :
- De Stykkisholmur à l’île de Flatey et Brjanslaekur, pour rejoindre directement les Westfjords depuis la péninsule de Snaefellsnes ;
- De Landeyjahöfn aux îles Vestmann au sud ;
- De Dalvík à l’île de Grimsey au nord ;
- De Árskógssandur à l’île de Hrísey au nord.
Ces liaisons sont opérées par un service de transport public ; les tarifs sont raisonnables (entre 10€ et 20€ par adulte) et varient en fonction des saisons.